L'HOMO FABER
Ce personnage est l'œuvre de Claude Villefranque, sculpteur sur fer et ancien forgeron du village.
C'est en 1975, qu'il a érigé devant son atelier de forgeron, cette silhouette de fer, au corps tendu comme un arc, représentant et symbolisant le geste du forgeron.
C'est environ 1000 heures de travail (forger, marteler, souder... mais aussi observer, douter, démonter et recommencer) qui ont été nécessaires pour donner naissance à cette œuvre de 5 mètres de haut, 5.40 mètres d'envergure scellée dans un massif en béton de 3 tonnes.
Le choix de ce nom d'Homo Faber vient de la définition qu'en fait Annanh Arendt dans son œuvre « la condition de l'homme moderne » : « l'homo faber est bien seigneur et maître, non seulement parce qu'il est ou s'est fait maître de la nature, mais surtout parce qu'il s'est fait maître de soi et de ses actes ».
Depuis longtemps, Claude Villefranque souhaitait implanter son HOMO FABER sur un site approprié à son échelle. Son choix s'est porté sur la « porte du Lévézou », la ligne de crête du chemin communal de l'Estrade qui reliait Rodez à Montpellier via Millau.
Sur le chemin des Fabrègues, à 200 m du carrefour avec la D29 de Rodez à Millau, vers l'ouest, se trouve un point culminant, où l'Homo Faber a trouvé une place de choix. Il peut désormais contempler un large panorama allant depuis le nord des sommets du Cantal, aux monts de l'Aubrac, à l'est le Puech du Pal, au sud le Lévézou, ses lacs et son point culminant le Mont Seigne et à l'ouest Rodez et le Rouergue.
Claude Villefranque a fait donation de la statue « Homo Faber » à la mairie du Vibal en 2015.
Homo Faber: Texte de Claude Villefranque - Inauguration 20 juin 2015
Parution "Le patrimoine du Lévézou" dans la Volonté Paysanne du 7 Septembre 2017